Richard Chapelle, fondateur de Cap Monde


Réalisateur-conférencier (plus de 4000 conférences présentées en France et dans les pays francophones). Spécialiste des ethnies indiennes amazoniennes restées isolées. Collaborateur de la FUNAI (service de protection des Indiens). 31 ethnies étudiées sur le terrain. Premiers contacts avec 3 ethnies inconnues. 30 expéditions en Amazonie et dans les régions tropicales limitrophes (Guyane Française, Brésil, Colombie, Venezuela, Bolivie, Paraguay). Réalisation de films longs-métrages sur ces expéditions. Autres réalisations cinématographiques sur l'Asie du Sud-Est.  Première traversée en solitaire de la jungle guyanaise d'ouest en est (parcours sur lequel l'explorateur R. Maufrais disparut). Auteur chez Flammarion de trois livres : "J'ai vécu l'enfer de Raymond Maufrais" - "Les hommes à la ceinture d'écorce" - "Le cri des Indiens".

  • Lauréat des Bourses Zellija
  • Prix de la Fondation de la Vocation

En 1983, en partenariat avec des réalisateurs, il fonde l'association CAP Conservatoire Audiovisuel sur les Peuples qui deviendra CAP MONDE dans sa partie conférences-films. Depuis 1971, son épouse Carmela partage sa passion et toutes ses aventures. Elle l'assiste en tant que photographe et documentaliste. Puis, Alexandre suivra ses parents dans leurs éxpéditions intrépides et captivantes à partir de l'âge de 8 ans. Richard Chapelle est décédé en août 2005 des suites d'un accident de voiture en Thaïlande où il était en tournage pour un nouveau documentaire destiné au circuit  CAP MONDE. 

Ses dernières réalisations : Splendeurs Sauvages d'Amérique du Sud - Aventures en Amazonie - Rajasthan, Inde fabuleuse du désert - Sri Lanka, île d'émotions et de rituels.

 

Livres

Les hommes à la ceinture d'écorce

Au Brésil, l'accès aux territoires indigènes n'est permis qu'à la FUNAI (service de protection des Indiens) et à quelques spécialistes indigénistes. Or, en 1978 Richard Chapelle et sa femme ont été autorisés à pénétrer dans les régions interdites, ou non encore pacifiées, où les Indiens n'ont fait l'objet d'aucune étude anthropologique.

L'aventure se déroule dans l'immense contrée du rio Aripuana, à l'intérieur de laquelle la FUNAI a créé plusieurs "postes d'attraction" destinés à attirer puis à protéger les Indiens dont la plupart n'ont jamais eu de contact avec la civilisation. Parmi ceux-ci, une des tribus les plus remarquables est celle des Cintas Largas (les hommes à la ceinture d'écorce) qui vivent dans leurs "aldeias" au fin fond de la jungle. Tribu redoutable pour quiconque l'approche.

Prenant tous les risques, Richard et Carmela Chapelle, après quatre jours de marche dans la forêt, atteignent une de ces "aldeias". Ils vont vivre quelque temps dans l'intimité des Cintas Largas, qu'ils devront quitter précipitamment, le climat commençant à se gâter pour eux. Mais ils ont rapporté de ce voyage un document unique sur la vie des "sylvicoles" et sur le rôle joué par la FUNAI dans cette région où indiens, colons et chercheurs de diamants continuent à s'affronter.

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Le cri des Indiens

Je ressens comme un devoir de me faire l'ambassadeur des tribus indiennes du Brésil que je fréquente depuis de nombreuses années, et qui ne possèdent quasiment aucun moyen de se faire entendre. C'est pourquoi, à la suite de nouvelles enquêtes sur le terrain, j'ai choisi de rapporter l'histoire de quatre peuples dont le malheur est peu connu.

Chacun de ces récits représente un stade significatif du sort qui frappe les Indiens chaque fois que notre civilisation entre en contact avec eux. De leur disparition quasi totale (les Kreen Akarore) jusqu'à leur refus de tout rapport avec les Blancs (les Waimiri Atroari), en passant par une intégration passive (les Nambikwara) ou activie (les Xavante) mais toujours désastreuse, j'ai voulu, en partant de la réalité quotidienne chaque fois que je l'ai connue, et en montrant qu'un mode de vie différent du nôtre peut bien le valoir, lancer un cri d'alarme.

Il reste une chance de sauver les enfants perdus du monde. Naïve peut-être, ultime sans doute, elle réside dans une prise  de conscience nationale et internationale, sans arrière-pensée politique ou religieuse. A sa mesure, ce livre tente de participer à son éveil.

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J'ai vécu l'enfer de Raymond Maufrais

En janvier 1950, Raymond Maufrais mourait d'épuisement dans la jungle guyanaise en voulant effectuer seul la jonction Ouaqui-Oyapock.

Dix-sept ans après, un jeune homme de vingt-trois ans, Richard Chapelle, s'aventurait sur le même chemin, essayant de réaliser ce que tout le monde jugeait impossible pour un Blanc: parcourir à pied quarante kilomètres au sein d'une nature hostile, puis descendre, sur un minuscule pneumatique, deux cents kilomètres d'une rivière encombrée de chutes. Le tout en solitaire.

Richard Chapelle connaissait les risques de l'aventure. C'est pourquoi il s'était soigneusement entraîné. Il avait cru tout prévoir, sauf que son expédition se transformerait en opération survie. C'est pourtant ce qui se passa. Perdu dans la jungle, voyant avec terreur ses vivres diminuer et sentant ses forces s'affaiblir, persuadé qu'il allait mourir, Richard Chapelle vécut pendant plusieurs jours l'enfer de Maufrais.

Tel est le raid que l'auteur nous conte dans ce livre : récit d'une aventure hors série, hommage d'un garçon courageux à un autre garçon courageux, Raymond Maufrais, qui n'eut pas la même chance, document étonnant où l'on peut suivre heure par heure la lutte d'un homme contre la mort.

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